C'est le bouquet...
L'inauguration en grande pompe du bouquet de tulipes désormais le plus fameux de l'univers, le 4 octobre dernier, n'a pas fait taire la polémique. Cette oeuvre, offerte à la France par Jeff Koons, le plus médiatique, le plus cher et le plus célèbre des artistes contemporains vivants, a été présentée comme un hommage aux victimes des attentats de Paris en 2015 et 2016. Onze tulipes pour douze victimes.. mais il est vrai que le bouquet est une reprise d'une oeuvre identique déjà réalisée pour le musée Guggenheim de Bilbao...
Aucune unanimité sur l'intérêt de la chose, sa dimension esthétique, son emplacement, son utilité, sa signification, les conditions du contrat, son coût exact mais déjà exorbitant, l'apport culturel à la ville des lumières. Le débat est loin d'être clos...
Halloween tous les jours...
En revanche, ces 11 tulipes brandies au bout d'un bras hyper réaliste couleur chair sortant de terre tel celui d'un nouveau Lazare, bras moulé sur le bras de l'artiste lui-même, arborent de bien pauvres couleurs primaires, tranchées et assez scolaires. Bleu ciel, bleu gitane, rose, rouge, jaune, orange, vert, blanc, les huit teintes sommaires sont du genre enfantin, malgré une intégration de poudre de perle blanche sensée en adoucir la surface.
Malgré cette volonté de diversité, le violet est oublié dans cet ensemble assez peu harmonieux. Résultat des courses, le bouquet est intrigant, plutôt joyeux et iconoclaste avec les façades du Petit-Palais. Il aurait tout aussi bien pu être le chien iconique de Koons ou un homard géant ou un Mickey. Peu importe. On ne peut s'empêcher de sourire en le découvrant, bien caché dans une couronne de hauts marronniers qui en bouchent heureusement une grande partie de son impact visuel. Une oeuvre à l'odeur de scandale dans le monde de lait et qui fait déjà beaucoup parler d'elle, puisque le créateur l'a amplement destinée au partage photographique et aux commentaires sur les réseaux sociaux, en vue d'une communication à grande échelle alimentant la popularité internationale et universelle du maître...
Paris y gagne en fin de compte une oeuvre d'art parfaite pour agrémenter le vaste parking des bus et autocars, le long du Cour de la Reine, à deux pas de la patrimoniale place de la Concorde...
Aucune unanimité sur l'intérêt de la chose, sa dimension esthétique, son emplacement, son utilité, sa signification, les conditions du contrat, son coût exact mais déjà exorbitant, l'apport culturel à la ville des lumières. Le débat est loin d'être clos...
Halloween tous les jours...
En revanche, ces 11 tulipes brandies au bout d'un bras hyper réaliste couleur chair sortant de terre tel celui d'un nouveau Lazare, bras moulé sur le bras de l'artiste lui-même, arborent de bien pauvres couleurs primaires, tranchées et assez scolaires. Bleu ciel, bleu gitane, rose, rouge, jaune, orange, vert, blanc, les huit teintes sommaires sont du genre enfantin, malgré une intégration de poudre de perle blanche sensée en adoucir la surface.
Malgré cette volonté de diversité, le violet est oublié dans cet ensemble assez peu harmonieux. Résultat des courses, le bouquet est intrigant, plutôt joyeux et iconoclaste avec les façades du Petit-Palais. Il aurait tout aussi bien pu être le chien iconique de Koons ou un homard géant ou un Mickey. Peu importe. On ne peut s'empêcher de sourire en le découvrant, bien caché dans une couronne de hauts marronniers qui en bouchent heureusement une grande partie de son impact visuel. Une oeuvre à l'odeur de scandale dans le monde de lait et qui fait déjà beaucoup parler d'elle, puisque le créateur l'a amplement destinée au partage photographique et aux commentaires sur les réseaux sociaux, en vue d'une communication à grande échelle alimentant la popularité internationale et universelle du maître...
Paris y gagne en fin de compte une oeuvre d'art parfaite pour agrémenter le vaste parking des bus et autocars, le long du Cour de la Reine, à deux pas de la patrimoniale place de la Concorde...
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