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Couleur & bayadère

Les navigateurs portugais découvrent la route des Indes dès le XVe siècle. Dérivé du verbe portugais bailar qui signifie danser, bayadère vient de bailadeira qui désigne, en Inde, une danseuse sacrée ou toute femme dont la profession est de danser pour les dieux devant les temples. Bayadère a d’ailleurs conservé sa variante orthographique balliadère, certes vieillie mais plus proche de son origine lusitanophone. Dès 1638, le mot a été rapporté par les marins portugais dans l’Histoire de la Navigation aux Indes Orientales. Souvent considérée comme un délice exotique, entre danse voluptueuse, luxuriance romantique et sensualité lascive, la bayadère a inspiré fin XIXe siècle un célèbre ballet du répertoire chorégraphique classique, narrant les amours d’un guerrier et d’une esclave bayadère... La rayure, l’air de rien, avec son air de ne pas y toucher, déconstruit la couleur, l’affranchit, lui donne une originalité, un ton d’insouciance et d’exotisme qui n’appartient qu...

Couleurs pneumatiques

L'Atelier y avait pensé au mitan des années 90 et l'avait proposé à Michelin : lancer une gamme de pneus comme jamais on les avait imaginés, traités en couleur, bandes de roulement noir bitume classique pour ne pas choquer, agrémentées de flancs colorés. La réponse industrielle avait été cinglante et immédiate... trop compliqué, trop révolutionnaire, pas de marché pour cette idée, affaire classée. Vingt ans après, les Chinois ont tout compris, eux qui lancent sur le marché des pneus d'automobiles, de vélos, de motos, de tracteurs, tondeuses et motoculteurs en couleur... en poussant le bouchon encore plus loin ! Pneus bicolores, pneus monochromes joyeux et colorés, bandes de roulement contrastées, le projet était donc trop en avance pour son temps. Aujourd'hui, pour les Chinois, l'avenir leur appartient car l'audace est en eux. Ou de l'avantage d'être un jeune pays industriel, en position de challenger...