Accéder au contenu principal

Des sables naturellement colorés.



La plage Pfeiffer au sable violet

La plage Pfeiffer, en Californie, est célèbre pour son sable violet. Le sable est composé de quartz, de manganèse et de grenat, une pierre précieuse rouge foncé. Ces pierres viennent de roches aux alentours de la plage.






La plage a été nommée d’après John Pfeiffer, issu d’une famille allemande parmi les premiers migrants européens arrivés sur le territoire. La plage, difficile à trouver, appartient au Big Sur State Park.





La plage Papakolea au sable vert

Cette plage verte est située sur l’ile d’Hawaii. Il existe seulement cinq plages vertes dans le monde (Iles Galápagos, Guyane et Norvège). 



Sa couleur vert olive provient de l’olivine, extraite du cône volcanique de Pu’u Mahana, un volcan inactif depuis 49 000 ans. 



La plage Punaluu au sable noir

Située à Hawaii entre Pahala et Na'alehu, Punaluu Beach est une plage à sable noir. Le noir est dû au basalte provenant de la lave infiltrée dans l’océan. 


En se promenant sur cette plage, on peut découvrir des tortues vertes, actuellement en voie de disparition. 



L’ile Harbour au sable rose

L’ile Harbour fait partie des Bahamas, elle est considérée comme l’une des iles les plus luxueuses du monde grâce à son sable rose clair. 


Le sable est constitué de morceaux de corail, de coquilles brisées et de minuscules invertébrés marins équipés d’une carapace rose vif ou rouge. 



L’ile Ràbida au sable rouge

L’ile Ràbida est l’une des Iles Galápagos. Son sable rouge est composé de scorie, la particule créée lorsque la lave se mêle à l’eau de mer, et contient du fer donnant au sable une couleur rouge. 




La plage Rockaway au sable marron

La plage de Rockaway aux Etats-Unis ,située au sud de San Francisco, possède un sable marron. 




Cette couleur est due à l’érosion des roches calcaires situées aux bords de la plage.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

couleur & architecture... dingues !

L'architecture contemporaine, quand elle se défoule et se lâche, associe souvent humour, rêve, fantaisie et couleur. Au-delà de la performance et de la créativité, de la surprise devant tant de liberté dans l'usage de lois défiant gravité, équilibre et normalité, voilà un petit palmarès parmi 15 excentricités non dénuées de charme, trouvées ici et là de par le monde... La légende de cette maison-coquillage mexicaine servant d'introduction à cet inventaire à la Prévert est en fin d'article... 1. Maison molle (Sopot, Pologne) Construite de janvier à décembre 2003, les architectes de ce projet fondu sont Jan Marcin Szancer, célèbre artiste polonais et illustrateur de livres pour enfants, et Per Dahlberg, un peintre suédois vivant à Sopot. Maison molle (Pologne) 2. La Forêt en Spirale d'Hundertwasser (Darmstadt, Allemagne) Cet ilôt de verdure a été construit à Darmstadt entre 1998 et

Le bleu, l'architecture et l'Alsace

Trente ans après le concept de Géographie de la couleur© de Jean-Philippe Lenclos qui établissait le constat des couleurs dans l'architecture traditionnelle des provinces françaises, il est intéressant de prendre en compte les dérives constatées aujourd'hui en matière de coloration des façades. Autrefois, douces et subtiles, liées à la qualité des matériaux locaux, des pigments naturels, des sulfates de fer, du bleu de méthylène, du bleu de cobalt... voire du bleu de lessive, les façades des maisons alsaciennes présentaient des colorations fugaces, douces, patinées car estompables avec le temps. Les façades sont aujourd'hui toujours plus colorées, tant en ville que dans les villages, principalement à cause des nouvelles solutions techniques apportées par les produits industrielles, peintures et enduits. Le phénomène est intéressant car il est général et l'œil avisé saura reconnaître partout cette volonté de toujours plus de couleur, au détriment du charme, de la patine

Les couleurs dans The Grand Budapest Hotel.

Le film embarque le spectateur dans l’histoire de Monsieur Gustave, concierge du Grand Budapest Hôtel, et d’un jeune porteur, Zéro Mustafa. Ces deux personnages vont se lier d’amitié en se retrouvant mêlés à la disparition d’une peinture, un meurtre et une guerre en cours.  Le film a été fortement apprécié pour ces couleurs agréables et son esthétisme distingué. Nous retrouvons l’histoire même du film dans le choix des couleurs. A premier abord, le Grand Budapest Hôtel paraît féérique avec sa façade rose clair, bleu et blanche. Cela rappelle les couleurs de l’enfance, l’extérieur de l’hôtel paraît idyllique. Quand on pénètre à l’intérieur, l’accueil et les ascenseurs sont peints en rouge vif et le personnel à un uniforme violet. Les couleurs de la façade symbolisent l’innocence et la nostalgie de l’enfance. Nous retrouvons cette nostalgie clairement évoquée par Zéro Mustafa qui raconte son histoire. De plus, cette nostalgie domine la manière dont Zéro rac