Si l’on veut un jour partir à la conquête des planètes qui nous entourent, il nous faudra bien davantage en terme d’équipements que ce que nous avons déjà. Les combinaisons pressurisées et la nourriture lyophilisée ne suffiront pas. Ces biosphères pleines de bactéries, imaginées comme des secondes peaux pour remplacer les combinaisons spatiales actuelles, en revanche, pourraient tout à fait convenir.
Si les combinaisons actuelles sont indispensables – par l’oxygène qu’elles fournissent -, elles n’embarquent malheureusement qu’une quantité limitée d’air. Une combinaison qui pourrait alimenter son porteur en oxygène, en nourriture, en eau, tout en gérant les déchets, serait plus adéquate.
Et pour ce travail, les bactéries et les algues semblent toutes désignées. Elles se nourrissent de la lumière du soleil et des déchets tout en produisant de la saccharose, des biocarburants, de l’eau potable, de la lumière et bien davantage selon les espèces. Cette possibilité plaît tout particulièrement au professeur du MIT Neri Oxman qui, en collaboration avec les designers Allemands Christoph Bader et Dominik Kolb, ont créé ces combinaisons biosphères, réalisées à l'aide d'imprimantes 3D, qui plus est.
Pour l’heure, l’équipe a seulement imprimé les combinaisons vides, grâce à la technologie d’impression 3D Stratasys multi-matériaux. Les tests avec des bactéries débuteront très bientôt et qui sait, cela ouvrira peut-être la porte à une toute nouvelle catégorie de vêtements… "Des éléments indispensables à l'exploration de nouvelles planètes", estime Neri Oman...
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