Le dernier film de Spike Jonze, le mari de Sofia Coppola et réalisateur du film Dans la peau de John Malkovitch entre autres, conte l’histoire d’un homme : Théodore Twombly, magnifiquement incarné par Joaquin Phoenix.
Divorcé dans un monde futuriste discret, il tombe amoureux de la voix de Samantha : Scarlett Johansson, au travers d’un ordinateur affectif intelligent. Et comme tomber amoureux d’une Siri ultra-développée n’est jamais une bonne idée, nous vous laissons envisager la trame narrative du film (qui est excellent, par ailleurs).
Car c’est sur la photographie que nous allons nous focaliser. Même si l’univers futuriste reste en arrière, la façon dont il est retranscrit à l’écran, le jeu sur les couleurs chaudes variant d’un rouge sanguin au rose fuchsia, puis vers un vert pomme pâle ou un jaune doré nous y plonge directement. On pourrait même penser que ces couleurs ne sont que les reflets des pensées du personnage principal, tourmenté dans sa relation mais créatif sur son temps de travail : il écrit de fausses lettres pour des personnes lors de grands évènements. Un monde fantastique se dresse alors devant nos yeux bien que ces derniers n’ont d’amour que pour Joaquin et Mecha Scarlett. Des couleurs magnifiques et une photographie hypnotisante, voilà ce qu’est Her. Un film dont voir aussi les couleurs...
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