Accéder au contenu principal

Couleurs des ondes




L'équipe de l'A3DC vient d'être interviewée sur sa perception des couleurs de l'architecture en général, du passé au plus contemporain, et tout particulièrement, sur les couleurs de Paris... La démarche est sympa venant d'une radio européenne voisine !

L'entretien est mené tout en charme, en douceur et en finesse par la journaliste Sonia Riva, pour la radio suisse de langue italienne RSI Due. Elle est un modèle du genre, en termes de qualité, d'élégance et de travail bien fait. Le résultat est séduisant. Même le silence, les bruits d'ambiance, le métro qui roule et les conversations saisies aux terrasses des cafés, les bruits de la rue parisienne imprègnent un discours léger, mené sur le ton d'une conversation d'amis, d'une balade dans Paris, une déambulation culturelle au gré d'impulsions suggérées par les couleurs de la ville. Le reportage a été diffusé le 7 mars 2013 en direct sur les ondes de la radio suisse italienne. Rien que pour le plaisir de l'italien chantant et des couleurs de la langue, il faut écouter les voix se mêler et se superposer...

Après avoir cliqué sur l'onglet Ascolta, l'émission radiophonique est à réécouter pour le plaisir des yeux sur le site italophone de la RSI... ici.


Grazie mille Sonia !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

couleur & architecture... dingues !

L'architecture contemporaine, quand elle se défoule et se lâche, associe souvent humour, rêve, fantaisie et couleur. Au-delà de la performance et de la créativité, de la surprise devant tant de liberté dans l'usage de lois défiant gravité, équilibre et normalité, voilà un petit palmarès parmi 15 excentricités non dénuées de charme, trouvées ici et là de par le monde... La légende de cette maison-coquillage mexicaine servant d'introduction à cet inventaire à la Prévert est en fin d'article... 1. Maison molle (Sopot, Pologne) Construite de janvier à décembre 2003, les architectes de ce projet fondu sont Jan Marcin Szancer, célèbre artiste polonais et illustrateur de livres pour enfants, et Per Dahlberg, un peintre suédois vivant à Sopot. Maison molle (Pologne) 2. La Forêt en Spirale d'Hundertwasser (Darmstadt, Allemagne) Cet ilôt de verdure a été construit à Darmstadt entre 1998 et

Le bleu, l'architecture et l'Alsace

Trente ans après le concept de Géographie de la couleur© de Jean-Philippe Lenclos qui établissait le constat des couleurs dans l'architecture traditionnelle des provinces françaises, il est intéressant de prendre en compte les dérives constatées aujourd'hui en matière de coloration des façades. Autrefois, douces et subtiles, liées à la qualité des matériaux locaux, des pigments naturels, des sulfates de fer, du bleu de méthylène, du bleu de cobalt... voire du bleu de lessive, les façades des maisons alsaciennes présentaient des colorations fugaces, douces, patinées car estompables avec le temps. Les façades sont aujourd'hui toujours plus colorées, tant en ville que dans les villages, principalement à cause des nouvelles solutions techniques apportées par les produits industrielles, peintures et enduits. Le phénomène est intéressant car il est général et l'œil avisé saura reconnaître partout cette volonté de toujours plus de couleur, au détriment du charme, de la patine

Les couleurs dans The Grand Budapest Hotel.

Le film embarque le spectateur dans l’histoire de Monsieur Gustave, concierge du Grand Budapest Hôtel, et d’un jeune porteur, Zéro Mustafa. Ces deux personnages vont se lier d’amitié en se retrouvant mêlés à la disparition d’une peinture, un meurtre et une guerre en cours.  Le film a été fortement apprécié pour ces couleurs agréables et son esthétisme distingué. Nous retrouvons l’histoire même du film dans le choix des couleurs. A premier abord, le Grand Budapest Hôtel paraît féérique avec sa façade rose clair, bleu et blanche. Cela rappelle les couleurs de l’enfance, l’extérieur de l’hôtel paraît idyllique. Quand on pénètre à l’intérieur, l’accueil et les ascenseurs sont peints en rouge vif et le personnel à un uniforme violet. Les couleurs de la façade symbolisent l’innocence et la nostalgie de l’enfance. Nous retrouvons cette nostalgie clairement évoquée par Zéro Mustafa qui raconte son histoire. De plus, cette nostalgie domine la manière dont Zéro rac