Accéder au contenu principal

Vert... la couleur de l'année 2013 ?


Comme chaque fin d'année, l'A3DC se plaît à rechercher et synthétiser les différentes visions des bureaux de style et leurs différentes versions de LA couleur de l'année à venir, ce qui en soit, en déjà une prouesse ! Imaginez : plusieurs propositions de couleurs en provenance de plusieurs sources des USA pour la couleur-vedette de 2013... 


Nous commençons les prophéties par celle de Pantone. Depuis 2000, le fabricant de nuanciers Pantone dévoile chaque année la couleur qui aura les faveurs du prêt-à-porter, des objets de décoration ou des cosmétiques. Pour 2013, c'est la teinte émeraude qui a été choisie. 
Le choix de la couleur de l'année n'est pas aléatoire. Pantone sonde l'influence des couleurs à travers le monde en s'attachant aussi bien à leur déclinaison dans l'industrie cinématographique et du divertissement, dans les collections d'art mises à l'honneur à travers le globe, mais aussi les destinations de voyage à la mode... La portée d'une teinte peut également provenir de critères technologiques, de la disponibilité de nouvelles textures et des effets d'une couleur sur celles-ci, voire de la tenue prochaine d'un évenement sportif suceptible d'attirer une forte attention du public. 

"Avec toutes ses facettes et sa brillance, l'émeraude exerce une fascination depuis la nuit des temps. D'un point de vue symbolique, elle évoque la clarté, le renouveau et le rajeunissement, essentiels dans un monde très complexe", précise Leatrice Eiseman, directrice exécutive du Pantone Color Institute.

Souvent associée à la pierre précieuse éponyme, la teinte émeraude renvoie aux concepts de luxe et de sophistication. Elle succède à Tangerine Tango (au ton rouge orangé) sélectionnée pour son côté énergique, idéal pour "recharger ses batteries et aller de l'avant", comme le soulignait l'an dernier Pantone.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

couleur & architecture... dingues !

L'architecture contemporaine, quand elle se défoule et se lâche, associe souvent humour, rêve, fantaisie et couleur. Au-delà de la performance et de la créativité, de la surprise devant tant de liberté dans l'usage de lois défiant gravité, équilibre et normalité, voilà un petit palmarès parmi 15 excentricités non dénuées de charme, trouvées ici et là de par le monde... La légende de cette maison-coquillage mexicaine servant d'introduction à cet inventaire à la Prévert est en fin d'article... 1. Maison molle (Sopot, Pologne) Construite de janvier à décembre 2003, les architectes de ce projet fondu sont Jan Marcin Szancer, célèbre artiste polonais et illustrateur de livres pour enfants, et Per Dahlberg, un peintre suédois vivant à Sopot. Maison molle (Pologne) 2. La Forêt en Spirale d'Hundertwasser (Darmstadt, Allemagne) Cet ilôt de verdure a été construit à Darmstadt entre 1998 et

Le bleu, l'architecture et l'Alsace

Trente ans après le concept de Géographie de la couleur© de Jean-Philippe Lenclos qui établissait le constat des couleurs dans l'architecture traditionnelle des provinces françaises, il est intéressant de prendre en compte les dérives constatées aujourd'hui en matière de coloration des façades. Autrefois, douces et subtiles, liées à la qualité des matériaux locaux, des pigments naturels, des sulfates de fer, du bleu de méthylène, du bleu de cobalt... voire du bleu de lessive, les façades des maisons alsaciennes présentaient des colorations fugaces, douces, patinées car estompables avec le temps. Les façades sont aujourd'hui toujours plus colorées, tant en ville que dans les villages, principalement à cause des nouvelles solutions techniques apportées par les produits industrielles, peintures et enduits. Le phénomène est intéressant car il est général et l'œil avisé saura reconnaître partout cette volonté de toujours plus de couleur, au détriment du charme, de la patine

Les couleurs dans The Grand Budapest Hotel.

Le film embarque le spectateur dans l’histoire de Monsieur Gustave, concierge du Grand Budapest Hôtel, et d’un jeune porteur, Zéro Mustafa. Ces deux personnages vont se lier d’amitié en se retrouvant mêlés à la disparition d’une peinture, un meurtre et une guerre en cours.  Le film a été fortement apprécié pour ces couleurs agréables et son esthétisme distingué. Nous retrouvons l’histoire même du film dans le choix des couleurs. A premier abord, le Grand Budapest Hôtel paraît féérique avec sa façade rose clair, bleu et blanche. Cela rappelle les couleurs de l’enfance, l’extérieur de l’hôtel paraît idyllique. Quand on pénètre à l’intérieur, l’accueil et les ascenseurs sont peints en rouge vif et le personnel à un uniforme violet. Les couleurs de la façade symbolisent l’innocence et la nostalgie de l’enfance. Nous retrouvons cette nostalgie clairement évoquée par Zéro Mustafa qui raconte son histoire. De plus, cette nostalgie domine la manière dont Zéro rac