Rien de plus compliqué que de travailler sur le territoire public. La dernière mésaventure du mur anti-bruit posé à la Fourragère, sur la rocade de l'A7 à Marseille, en est un parfait et exécrable exemple. Conçu pour allier recherche esthétique et vertus d'insonorisation à l'aplomb du collège Germaine Tillion, le mur a bénéficié du travail d'un architecte, mandaté par la Société de la Rocade L2, pour soigner sa création, son impact et sa qualité visuelle... Mais le mur a le malheur de ne pas plaire à l'élue, la députée-maire du secteur Valérie Boyer (LR), passée un jour devant, un peu au hasard, semble-t-il. Et l'élue pense ainsi avoir droit de vie et de mort sur tout ce qui se passe sur son secteur. Et notamment sur le travail en amont fourni par le maître d'ouvrage, le maître d'oeuvre, l'architecte, le concepteur... Comme par exemple, rayer tout sur un coup de colère, un coup de sang et sur un goût personnel, rayer un ouvrage de 6 mètres de hau...