Tour Eiffel in motion

Les fêtes de fin d’année approchent à grand pas : ainsi, l’avenue des Champs-Elysées s’est-elle constellée de millions de petits points lumineux, tandis que les vitrines qui bordent le boulevard Haussmann se sont agrémentées des traditionnelles vitrines et illuminations. De nombreux marchés de Noël fleurissent désormais ici et là dans la capitale.

Autre symbole parisien et pas des moindres, la Tour Eiffel se fait tour à tour scintillante, phare parisien, point de lumière ou pas de tir de fastueux feux d'artifice, pour attirer tout au long de l’année une multitude de touristes émerveillés ou de parisiens qui ne se lassent pas de la contempler toujours rajeunie.

La belle, pour protéger sa robe de fer et conserver en bon état sa structure de métal, se couvre régulièrement de peinture: repeinte 18 fois depuis sa construction, après quelques évolutions allant du brun rouge à l'origine en passant par l'ocre jaune, elle est aujourd’hui toute de bronze vêtue.

Comble de la coquetterie, la Tour Eiffel a besoin de trois nuances différentes de peinture pour compenser la distance de lecture. Contrairement à l'idée reçue, c'est la couleur la plus claire dont le sommet se pare, le but étant de conserver à la tour son uniformité lorsqu'elle est contemplée de loin.

Sur ce... bonnes fêtes à tous !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

couleur & architecture... dingues !

L'architecture contemporaine, quand elle se défoule et se lâche, associe souvent humour, rêve, fantaisie et couleur. Au-delà de la performance et de la créativité, de la surprise devant tant de liberté dans l'usage de lois défiant gravité, équilibre et normalité, voilà un petit palmarès parmi 15 excentricités non dénuées de charme, trouvées ici et là de par le monde... La légende de cette maison-coquillage mexicaine servant d'introduction à cet inventaire à la Prévert est en fin d'article... 1. Maison molle (Sopot, Pologne) Construite de janvier à décembre 2003, les architectes de ce projet fondu sont Jan Marcin Szancer, célèbre artiste polonais et illustrateur de livres pour enfants, et Per Dahlberg, un peintre suédois vivant à Sopot. Maison molle (Pologne) 2. La Forêt en Spirale d'Hundertwasser (Darmstadt, Allemagne) Cet ilôt de verdure a été construit à Darmstadt entre 1998 et...

Le bleu, l'architecture et l'Alsace

Trente ans après le concept de Géographie de la couleur© de Jean-Philippe Lenclos qui établissait le constat des couleurs dans l'architecture traditionnelle des provinces françaises, il est intéressant de prendre en compte les dérives constatées aujourd'hui en matière de coloration des façades. Autrefois, douces et subtiles, liées à la qualité des matériaux locaux, des pigments naturels, des sulfates de fer, du bleu de méthylène, du bleu de cobalt... voire du bleu de lessive, les façades des maisons alsaciennes présentaient des colorations fugaces, douces, patinées car estompables avec le temps. Les façades sont aujourd'hui toujours plus colorées, tant en ville que dans les villages, principalement à cause des nouvelles solutions techniques apportées par les produits industrielles, peintures et enduits. Le phénomène est intéressant car il est général et l'œil avisé saura reconnaître partout cette volonté de toujours plus de couleur, au détriment du charme, de la patine ...

Les couleurs dans The Grand Budapest Hotel.

Le film embarque le spectateur dans l’histoire de Monsieur Gustave, concierge du Grand Budapest Hôtel, et d’un jeune porteur, Zéro Mustafa. Ces deux personnages vont se lier d’amitié en se retrouvant mêlés à la disparition d’une peinture, un meurtre et une guerre en cours. Le film a été fortement apprécié pour ces couleurs agréables et son esthétisme distingué. Nous retrouvons l’histoire même du film dans le choix des couleurs. A premier abord, le Grand Budapest Hôtel paraît féérique avec sa façade rose clair, bleu et blanche. Cela rappelle les couleurs de l’enfance, l’extérieur de l’hôtel paraît idyllique. Quand on pénètre à l’intérieur, l’accueil et les ascenseurs sont peints en rouge vif et le personnel à un uniforme violet. Les couleurs de la façade symbolisent l’innocence et la nostalgie de l’enfance. Nous retrouvons cette nostalgie clairement évoquée par Zéro Mustafa qui raconte son histoire. De plus, cette nostalgie domine la manière dont Zéro...

chromosapiens

Rechercher dans ce blog