















































Voilà une autre façon sereine de ruminer paisiblement la géographie de la couleur... A y réfléchir un peu, l'évolution des troupeaux va dans le même sens que l'architecture dont les caractéristiques ont longtemps épousé les ressources du sous-sol, créant ainsi des couleurs locales si particulières et si typiques par région. L'observateur avisé comprendra combien les cheptels d'animaux domestiques ont longtemps été liés à un territoire, à une race, à des caractères protégés de l'espèce : ânes du Poitou ou du Berry, chevaux percherons ou d'Auxois, chèvres de Corse ou cabrettes du Périgord, chiens briards, bergers de Beauce ou des Pyrénées...
Partant de cette idée, les vaches et leurs couleurs de robes si particulières à chaque région, à chaque terroir, à chaque race laissent rêveurs... Tout comme le respect et le souci de l'architecture dans son environnement, dans son paysage se perd aujourd'hui, les seules préoccupations économiques de rendement ont mélangé les troupeaux, dispersé les souches, croisé les espèces, fait s'adapter et acclimater les animaux à de nouveaux territoires. Les genres se confondent, les espèces se mélangent, l'identité géographique se fond dans le grand maelström de l'internationalisation des goûts et des cultures.
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