



En lieu et place d'un site de production de l'eau de Javel implanté à Paris depuis 1777 par le Comte d'Artois, puis des usines André Citroën, fermées en 1982, s'élève depuis bientôt 20 ans, jusque dans les airs, un jardin conceptuel de premier ordre : le Parc André Citroën. Jusque dans les airs, parce que chacun des six petits jardins est associé à une couleur, un métal, une planette, un jour de la semaine, un état de l'eau et un sens. Dans le détail, et au gré d'une promenade virtuelle, s'enchaînent le jardin blanc, le jardin noir, le jardin bleu, celui le plus près de la Seine (cuivre, Vénus, vendredi, pluie, odorat), le jardin vert (étain, Jupiter, jeudi, source, ouïe), le jardin orange (mercure, Mercure, mercredi, ruisseau, toucher), le jardin rouge (fer, Mars, mardi, cascade, goût), le jardin violet (Saturne, samedi), le jardin argent (argent, Lune, lundi, rivière, vue) et le jardin doré (or, Soleil, dimanche, évaporation, 6e sens). L'occasion de saluer le travail de Gilles Clément, son amour des herbes folles et des plantes sauvages, pour une nouvelle idée de la nature en liberté.
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