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Le vert en architecture

En fonction de l'époque et de la géographie, des conceptions différentes de la façade verte traitée en architecture. Celle traditionnelle de la maison germanique (Thuringe, en plein centre de l'Allemagne). Celle peinte tout simplement en vert, comme les Irlandais l'aime. Celle, végétale, revêtue d'une simple vigne vierge, prémisse de la nouvelle maison verte, c'est-à-dire écologique et végétalisée. Ces nouveaux murs végétaux, créés par Patrick Blanc, sont actuellement la passion des architectes... Celle enfin photographiée en Alsace, lorsque les propriétaires sont d'origine germanique (ou de religion protestante, les informations divergent mais en fin de compte se rejoignent et se recoupent !). Une bonne transition avec la façade verte d'une vitrine de magasin au Japon vue ici ...

Fers Calor Ultimate & Aquaspeed

Un beau design de fer à repasser aérodynamique et aux performances accrues, magnifié par la gamme des couleurs Tefal, jeunes, innovantes, complices. Ultimate et Aquaspeed ont la même poignée ergonomique permettant une préhension confortable, le même triangle de pose verticale, pour une bonne stabilité et une pression de vapeur inégalée. Comparée à la concurrence, la couleur fait toute la différence dans le registre habituel de coloration des fers à repasser.

Façades nomades

Deux exemples passionnants d'animation des façades par la couleur et le graphisme, trouvés au Japon. Le premier est une petite boutique de prêt-à-porter et chaussures à Tokyo, près de la station de métro Daikanyama. C’est tantôt un cube d'un beau vert grisé, tantôt une boîte étrange recouverte de graphismes, de lames de rasoirs à consonance punk. Le styliste brésilien Alexandre Herchcovitch vient d’y inaugurer en mars 2007 sa première boutique hors Brésil. L’architecte à l’origine de ce bloc bizarre est un autre brésilien, Arthur Casas. Son agence est basée à São Paulo. Il est prévu de faire évoluer les couleurs et les graphismes extérieurs de la boutique en fonction des nouvelles collections. Cette modularité permet de totalement modifier l'apparence des parois extérieures... Le second, le Musée Ikeda de l'Art du XXe siècle à Izu Kogen, déploie sur sa façade principale des projections imaginaires. La paroi plate est quadrillée et utilisée comme un écran de cinéma en pl...

Architecture et palette de couleurs

En quittant Avignon cet été pour le traditionnel déballage des antiquaires de l'Isle-sur-la-Sorgue, sur le bord du traditionnel boulevard périphérique sans âme, soudain une belle surprise : AgroParc et la façade du siège du Grand-Avignon. Un bâtiment blanc sur trois niveaux, dessiné comme une étagère dont les lignes parfaites mettent en valeur les pare-soleil de verre coloré, comme des livres dans une petite bibliothèque. Avec des couleurs acidulées de bonbons au fruit, le rythme de la façade est créé au hasard des positions des lames de verre et de leur inclinaison. L’hôtel communautaire du Grand-Avignon est l’oeuvre des architectes Jacques Frandin et Jean-Michel Weck. Il a été construit entre 2005 et 2007. Sa perception évolue donc au gré de la journée, en fonction de la course du soleil... et des moyens pour s'en protéger. Un beau travail sur la couleur-matière qui nous emmène directement à...

Un aéroport haut en couleurs (2)

Un travail passionnant sur la couleur-lumière, vu à l'aéroport de Francfort où le long tunnel impersonnel du couloir d'embarquement est traité entièrement en métal brillant, et les sols en céramique irisée, permettant de refléter parfaitement l'information colorée qui leur est transmise. Le long tube de ce transit est ainsi réchauffé uniquement par deux rampes parallèles de lampes colorées, recréant comme l'irisation de la perle grise aux mille reflets... La solution est simple, mais chaleureuse, confortable, rassurante et joyeuse. Comme toute la couleur immatérielle, impalpable, le charme agit en douceur.

Enseignes commerciales et murs publicitaires

L'âge d'or de la réclame a offert aux pignons des maisons françaises des trésors d'animations colorielles et graphiques aujourd'hui patinées par le temps, et demain en péril. Pour peu qu'ils aient été bien exposés à la vue des conducteurs, le long des axes routiers les plus passants, les murs de nos campagnes et de nos villes ont porté l'identité et les slogans des marques joyeuses d'un âge d'or disparu... quand Nationale 7 ou col du Lautaret rimait avec bébé Cadum et Dubonnet... Les enseignes commerciales ne sont pas en reste et fleurent bon leur côté rétro. Mais ces traces d'une époque révolue, pour combien de temps encore les verrons-nous ? Le temps efface aussi cette mémoire collective populaire. De haut en bas, murs-pignons publicitaires et enseignes commerciales peintes dénichés à Paris, Louvres, Perpignan, O'Cedar, Le Perray-en-Yvelines, Mézilles, Roussillon, Lourmarin, Marseille, Brantes, Saulieu... D'autres suivront, la collection es...

Le bleu en architecture

Traditionnellement réservé à l'habitat côtier et à l'architecture des bords de mer, le bleu avec lequel on peint les portes, les fenêtres et les volets des maisons a longtemps été le fond de pot du bleu des chalutiers et des bateaux de pêche. Le lien est patent entre la couleur des maisons et celle des embarcations, d'autant plus lorsque le propriétaire terrien est aussi marin-pêcheur. Le bleu des volets a progressivement migré en façade. L'adorable école du Guilvinec et sa façade bleue rappellent la vocation première du lieu. Le bâtiment qui accueillait jadis l'ancien presbytère porte aujourd'hui en façade le bleu du manteau de la Vierge, comme un nouvel hommage païen. Seule la croix chrétienne, en décoration faîtière de la lucarne, rappelle l'origine culturelle du lieu. Toutes ces maisons sont traditionnellement appelées "maisons bleues", que la couleur concerne leurs façades ou seulement leurs volets... D'où la multitude de chambres d'hô...